Alors que la Faculté de Lyon 2 a connu lundi une après midi mouvementée , il est bon de revenir sur quelques éléments qui sont en cause dans ces incidents. Le vote à bulletion secret est une politique honteuse de la présidence pour casser le mouvement étudiant , il ne porte pas en effet sur les motivations et le réel problème qui est la loi lru et le statut des enseignants chercheurs mais sur une question unique le blocage. La blocage est la seule alternative crédible de pression , sans ce moyen d’action tout mouvement étudiant disparait. La présidence suit donc la politique du gouvernement et tente d’en finir avec la contestation étudiante. De plus la présence de forces de l’ordre , de vigiles est un élément supplémentaire de tension , si les présidents de faculté se prémunisent autant devant des violences qu’ils condamnent tout en les considérant comme inévitables il ne peut pas avoir de dialogue , à part celui de la violence.
La violence en milieu universitaire n’est pas du aux étudiants mais aux présidents de faculté qui tentent en vain de suivre une logique de pouvoir honteuse et dégradante …
Des personnages comme Marc Gontard s’affiche devant les merdias en bon élève de la société de compétition libre et faussée , ils essaient de s’attirer les graces des puissants avec leur compromissions intellectuelles. Il n’existe pas de courage à suivre un pouvoir conservateur , qui n’a comme unique valeur l’argent et le crime.
Est ce qu’il est défendable d’envoyer des flics devant ses étudiants?
Ce pays a du souci à se faire , esperons que les personnes brillantes puissent quitter cette France le plus vite possible .Les autres devront souffrir ou lutter toujours plus durement.
Ps : Les interpellation de cinqs étudiants auraient été coordonnée par la présidence et la préfecture , ce sont des arrestations politiques qui visent à casser le mouvement à Lyon 2.
Le Statu quo s’installe à Lyon 2
Lyon 2 rouvrira ce mercredi à 10 heures. L’université avait été fermée aprèsles violents incidents qui ont entaché le vote de lundi. Cinq étudiantsont été arrêtés. Deux d’entre eux seront déférés ce mercredi matin auparquet pour “violences volontaires et dégradations”, un troisième serapoursuivi pour “outrages”, les deux autres ont été relâchés sanspoursuites. Lyon-II a porté plainte ce mardi pour“dégradations"
Au lendemain de ces violences, unemanifestation contre la réforme Pécresse a rassemblé ce mardi environ 1500 personnes. Dans le cortège, des slogans dénonçaient l’interventionde la police. “Ils ont agi excessivement en ciblant des syndicalistes,explique Yannis Burgat, président de l’Unef Lyon.