de anonyme <fificracra14 (a) hotmail.fr>
Ce matin mercredi 25/03 j’arrive a la FAC que je sais bloquée depuisplusieurs jours. Depuis plusieurs jours les étudiants bloquent pourplusieurs raisons : mettre a égalité les étudiants mobilisés et nonmobilisés vis à vis des examens, et plus encore pour débattre etinformer une population étudiante pas toujours aux faits desconséquences de la LRU. Depuis plusieurs jours nous obtenons, en effet,la possibilité de discuter, d’avoir un débat réel qui c’est toujourspassé dans l’absence de violence.Ce matin, il en à été bien autrement : la présidence de l’UPMF estarrivée sur le lieu du blocage (galerie des amphi) accompagnée d’unedizaine d’agents de sécurité. ils ont chargé un groupe d’étudiant vers8h alors qu’ils tenaient un piquet de grève en absence de touteviolence encore. Cet assaut a été repoussé une première fois. Plus tarddevant les portes des côtés après que des étudiants ai commencés aretirer les objets qui obstruaient les portes, ils (les agents desécurité) se sont jetés sur les étudiants qui gardaient les portespoings en avant, plusieurs étudiants sont sortis de ce "tas d’homme"saignant à l’arcade sourcilière ou au visage, l’un d’entre eux(étudiant en L3 de psycho : un vrai casseur quoi !) à été traîné sur lesol et roué de coups !! Tout ceci c’est passé sous le regard goguenardsd’une présidence satisfaite, et de tout des badauds… Ce que lesreprésentants de l’UPMf en pensent ??" Cette violence est légitime" etje cite ces monsieurs polis, moins civilisés que leurs cravates sontrepassées. On peut se demander dans quelles mesures la présidence àlégitimité a venir mettre de l’huile sur le feu. Les rencontresmatinales entre étudiants "anti LRU" et étudiants "pro LRU" c’étaient,jusqu’à présent passées dans le calme et l’intelligence, il aura falluque ces mOssieurs viennent accompagnés de leurs "gros bras" pour mettreà mal la quête de dialogue qui était jusque là l’objectif de cettemobilisation. Ce qui est rassurant, c’est le fait qu’après l’ouverturedes locaux, un certains nombre d’étudiants, témoins de ces violences etchoqués par elles aient refusés d’aller en cours.On peut souhaiter que personne ne reste indifférent face à de tellespratiques, sous peine de les laisser en faire la seule réponse possibleà toute forme de mobilisation. Il est étonnant que dans une universitérépondant au nom illustre de "Pierre Mendès France" on ne sache rienproposer d’autre que la force du poing…
http://grenoble.indymedia.org/2009-03-25-d-apres-la-presidence-de-l-UPMF-la