L’UNEF est un syndicat sympa, jeune et surtout traitre, il n’est pas à un coups de couteau dans le dos près. Après avoir honteusement laché le mouvement lru 2007 , Julliard fils d’élus umps pistonné chez Delanoe ne préfère plus parler de cette époque ,voila En 2009 le syndicat (caca) qui lache le mouvement lru 2009.
Normal l’ umps soutient la lru !!! Vous allez me dire que c’est grave? Pas vraiment , ils croient tenir les ag et les votes de blocages mais ils ont surtout des vieux discours de curetons objecteurs de consciences. A part quelques pistonnées par ci par la l’unef s’est surtout pour la jeunesse embrigadé une perte de temps servant les interets d’ une nomenklatura parisiano fascos.
Regarder encore cette tentative de blocage de science po Paris , toutes ces différences insurmontables entre des étudiants de fac déjà précarisés et sans avenir et des enfants de riches sans consciences des réalités gargarisés par un discours méritocratiques et élitiste dépassée et dangereux . Mais vous croyez vraiment que ces gens la vont encore régner longtemps
Quand aux présidents de facs , l’originalité et l’écoute n’étant pas leur forts ils tentent déjà de faire pression sur les étudiants en actionnant le bouton chantage au calendrier des examens et des rattrapages.
La suite….
Voici le communiqué de la coordination nationale étudiante :
COMMUNIQUE :
En ce samedi 21 mars, jour de la tenue de laCoordination Nationale Etudiante, Jean-baptiste Prevost, président del’Union Nationale des Étudiants de France (UNEF), a déclaré que lesassemblées générales universitaires, n’ont « pas autant de légitimitéque des syndicats pour négocier ». Cette déclaration est absolumentintolérable.
La coordination Nationale Étudiante (CNE) condamnefermement ces propos, qui s’inscrivent dans la lignée de ceux du chargéde communication du ministère de l’enseignement supérieur, BenoistApparu, déclarant que « les seuls partenaires représentatifs, ce sontles syndicats. Les coordinations nationales, c’est la démocratie dessoviets ».Nous réaffirmons que seules les AG étudiantes sont souveraines pourdécider de l’orientation des mouvements sur chaque fac, en dehors detoute pression de la part des directions syndicales, et que seule lacoordination nationale étudiante est légitime pour porter la parole dumouvement sur le plan national.Par ailleurs, nous refusons toute négociation et exigeons l’abrogationimmédiate de la LRU et des décrets qui y sont associés : masterisation,enseignants-chercheurs, financement sur la performance.Nous déplorons le boycott de la CNE par la direction de l’UNEF, ce quin’entame en rien la légitimité propre de ses décisions. Nous condamnonsles manœuvres de négociations souterraines en cours qui n’ont pour seulobjectif que la casse du mouvement de grève entre une directionsyndicale non représentative et le gouvernement. Toute négociationprise au nom de la communauté étudiante qu’elle prendrait seraitconsidérée comme illégitime et comme une trahison de plus car lemouvement est à l’heure de l’unité de tous et toutes pour obtenirsatisfaction de nos revendications.
REVENDICATIONS :
I Education
I.1.Contre le processus de Bologne et ses applications concrètes :Abrogation du LMDAbrogation de la loi LRUAbrogation de tous les décrets d’application de la LRU, et remise en état des codes et décrets modifiés par la LRURefus de la mise en concurrence entre les universitésRetrait du plan campusRetrait du plan Réussite en Licenceretrait de la France de l’AGCSRetrait des décrets de la réforme des enseignants-chercheursRetrait de la réforme des concours d’enseignement dite de masterisationRetrait du décret d’allocation des moyensRetour du cadrage national des diplômes & reconnaissance des diplômes nationaux dans les conventions collectivesArrêt de la casse des IUFMRetrait du Contrat Doctoral UniqueRefus de toute forme de sélection à l’universitéInscription de droit en master pour tous les détenteurs d’une licenceArrêt du démantèlement du CNRS, des autres organismes de recherche et du Service Public en généralretrait des décrets remettant en cause la laïcité (Accords Paris-Vatican)Pour un service public de recherche et d’enseignement de qualité, gratuit et accessible à toutes et tous
I.2.Contre les suppressions de postes dans le primaire, le secondaire et le supérieurArrêt des suppressions de postes de la maternelle à l’université.Restitution des postes supprimés de la maternelle à l’université.Pour un plan pluriannuel de création de postes dans l’éducation.Titularisation de tous les personnels précaires dans l’éducation.Retrait des réformes de la maternelle, du primaire et du lycée (dite « réforme Darcos»)
II Précarité étudianteMise en place d’un plan d’action d’urgence sociale pour les étudiantsAugmentation du nombre de logements universitairesRefonte du système des bourses (sur critères sociaux)Contre la proposition de loi pour le prêt étudiantNon à l’augmentation des frais d’inscription
III Soutien aux mouvements au niveau national
Contre la répression policière à l’encontre des mouvements sociauxRégularisation de tous les sans-papiersArrêt de la politique gouvernementale de réforme des plannings familiauxSoutien du mouvement populaire en Guadeloupe et en Martinique*Soutien aux motions de la coordination universitaire*IV Soutien aux mouvements au niveau internationalSoutien aux étudiants espagnols en lutte *
APPEL :
Nous, étudiant-e-s mobilisé-e-s, en lutte depuismi-janvier sommes réunis ces 21 et 22 mars à Strasbourg pour la Vecoordination nationale étudiante (CNE). Nous réaffirmons que la CNE,émanation directe des Assemblées Générales qui réunissent des dizainesde milliers d’étudiants en France, est la seule et unique instancelégitime pour représenter le mouvement étudiant dans son ensemble etqu’aucune direction syndicale ou politique ne saurait se substituer àson rôle.
Suite à la mobilisation exceptionnelle du 19 mars, nousappelons résolument à la poursuite du mouvement et à sa radicalisation.En effet, ce jeudi plus de 3 millions de personnes ont défilé dans lesrues, dans une mobilisation qui unit l’ensemble des secteurs quisubissent les attaques de la classe dirigeante, dont le systèmeéducatif dans son ensemble.
Cette stratégie s’inscrit au cœur du processus deBologne qui impose une même logique de rentabilité et de mise enconcurrence des universités sur l’Europe entière. Cela se traduitconcrètement par les différentes mesures contre lesquelles nous luttonsactuellement.
Face au mépris affiché du gouvernement à notre égard,nous exigeons plus que jamais :l’abrogation sans condition de la loi Liberté Responsabilité desUniversités (LRU)le retrait pur et simple, sans moratoire aucun, des décrets qui endécoulent :de la réforme dite de la « masterisation de la formation des personnelséducatifs »du financement des universités sur des critères de performancedu statut des enseignants-chercheursdu contrat doctoral uniqueNous réclamons également l’abandon des différents plans d’applicationde la LRU dont le Plan Campus et le Plan Réussite en Licence. Nousréaffirmons notre attachement à un système éducatif totalement public,gratuit, laïc et accessible à tou-te-s et refusons toute forme desélection à l’université. La mission de l’université ne doit pas êtrela marchandisation du savoir, ni une professionnalisation à outrance,mais bien la diffusion de connaissances et la promotion de l’espritcritique.
Ces revendications s’inscrivent dans un projet desociété plus global, en totale opposition avec ce que nous vivons :dégradation des condition d’étude et de vie, destruction du systèmed’aide sociale, avec le démantèlement des CROUS et du planningfamilial. Un étudiant sur deux est obligé de se salarier pour financerses études. Cette situation est inacceptable. Aussi, nous réclamonsl’augmentation en nombre et montant des bourses sur critères sociaux etleur indexation sur le coût de la vie ainsi que la construction massivede logements sociaux. Bien plus que nous, les premiers touchés par cesystème sont les sans papiers que nous soutenons dans leur lutte. Nousdemandons la régularisation inconditionnelle de chacun d’entre eux.
Face aux mouvements sociaux en cours, la seule réactiondes dirigeants est le déploiement d’un arsenal sécuritaireparticulièrement violent et la criminalisation de la contestation. Nousappelons au soutien de tout-e-s nos camarades victimes de la répressionpolicière et judiciaire.
La réussite d’un tel mouvement ne peut passer que parla solidarité avec les autres mobilisations et avec les mouvementsétudiants qui traversent aujourd’hui toute l’Europe : Grèce, Espagne,Italie, Allemagne, Angleterre. Nous appelons à la participation detou-te-s au contre-sommet de l’OTAN à Strasbourg du 1er au 5 avrilainsi qu’au contre-sommet de Louvain les 28 et 29 avril prochains quis’oppose au processus de Bologne ; mais également à la convergence desluttes avec l’ensemble des travailleur-e-s. Nous appelons ainsi à lareconduction de la grève dans tous ces secteurs en lutte.
La coordination nationale appelle tou-te-s les étudiant-e-s à la radicalisation du mouvement et :à la poursuite et l’amplification du blocage des universitésà la réalisation d’actions en faveur de la gratuité et contre la précaritéà faire pression sur les rectorats et sur les présidences des Universitésà la multiplication des AG et forums interprofessionnels dans la réalisation concrète d’une véritable convergence des luttes.
Nous appelons à la participation aux journées :du 24 mars, manifestation nationale de l’universitédu 26 mars, mobilisation inter-professionnelle de tous les secteurs enluttedu 31 mars, opposition à la remontée des maquettes.du 1er avril, avec des actions dirigées vers les secteurs en lutte dansles services publicsdu 2 avril, journée nationale de manifestation de la maternelle àl’université